tvplusafrique

Justice

MOUSSA ADAMO TRAINÉ EN JUSTICE

3256ae43166ffe6f8147.jpg
Le Syndicat des Agents des affaires Étrangère (SAAE) a pris l'initiative de saisir la plus haute juridiction du pays, la Cour Constitutionnelle en vue de dénoncer les agissements du ministre de tutelle à leur endroit.

Une requête mettant en cause l'actuel Ministre des Affaires Étrangères, Michael Moussa Adamo a été déposé auprès de la Cour Constitutionnelle par le Syndicat des Agents des Affaires Étrangères (SAAE). Dans cette requête, les syndicalistes dénoncent le comportement agressif et dégradant du ministre de tutelle juste après le conseil de ministre tenu par le nouveau Premier ministre Alain Claude Bilie-By-Nzé. Le Ministre des Affaires étrangères aurait donc proféré des paroles peu orthodoxes à ses partenaires sociaux en grève avant de leur sommé de retirer les banderoles indiquant le mouvement de grève dans ce ministère. Visiblement, le ministre n'était pas à même de discuter avec ses agents.

Selon André Assou Ello, le président du syndicat, Michael Moussa Adamo aurait tenu des propos vulgaire à l'endroit des syndicalistes avant de détruire le matériel du syndicat et d’interdire l'accès au ministère à plusieurs agents. Ce dernier aurait également invité les agents à aller porter plainte en ces termes" allez porter plainte à la Cour Constitutionnelle, l'affaire en bandit se règle en bandit". Une situation qui a conduit les syndicalistes à saisir la plus haute juridiction du pays, la Cour Constitutionnelle pour obtenir justice.

 

Entre violation de la constitution et abus d'autorité.

La requête portée par les syndicalistes à la Cour Constitutionnelle qui a été agréer hier suscite arbitrage de cette institution compte tenu des "violations flagrantes et répétés de la constitution" dans ses articles 33, 83 et 86. Mais aussi dans les "abus d'autorités" dont se rend responsable le Ministre des Affaires étrangères Michael Moussa Adamo et son acolyte Ginette Arondo épouse Edzand.

Les circonstances du mouvement de grève qui dure depuis déjà 3 ans ont également été revisités dans la requête. Il s'agit entre autres du non paiement de la prime de servitude aux ayants droits. Mais aussi à la non amélioration des conditions de vies et de travail des Diplomates qui sont couvert par l'arrêté nº126 du 19 février 2019 portant fixant des modalités de gestion des servitudes diplomatiques au bénéfice du Ministère des Affaires Étrangères. C'est donc à la Cour Constitutionnelle que revient le fin mot de cette affaire qui bafoue les normes déontologiques qui régissent ce ministère. L'on espère simplement que l'arbitrage se fasse en toute impartialité à l'instar de l'affaire relative au Centre Gabonais des Élections (CGE).

Par ONGADZA Féline

Top Articles